Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les Sims de Matpeng

12 février 2011

La vraie vie de Fantôme.

Les jours qui suivirent, Stella se réveilla à chaque fois que ses parents étaient couchés. Elle tentait vainement d’attirer leur attention, en allument tout les robinets de la maison, en mangeant les restes dans le frigo et en laissant l’assiette sale sur la table, ou encore en cassant des assiettes devant la chambre de ses parents. Elle avait même essayé une fois de les réveiller en lançant des livres sur leurs têtes. Hélas, bien que ceux-ci nettoyaient les dégats avec étonnement, ils n’apercevaient jamais la fillette. Elle dut se résoudre à abandonner l’idée de leur parler.

Une nuit, Ginny, étonnée de ne rien avoir entendu, se réveilla tôt le matin. Le fantôme de Stella n’était pas encore couché, il regardait tranquillement le poisson rouge faire des tours dans son bocal. Voyant sa mère se rapprocher d’elle et croyant qu’elle la voyait, Stella essaya d’enlacer sa mère, mais au lieu de ça, celle-ci passa à travers le bras de la fillette, prit une boite en plastique qui contenait de la nourriture pour poisson et versa une poignée de granules dans le bocal.   Décidemment, les Ferguson ne voyait pas leur fille. Stella regarda par la fenêtre et vit le soleil qui se levait. Au moment où ses yeux rencontrèrent les rayons lumineux, le fantôme de la fillette disparu en un nuage d’étoiles orange : Stella ne se réveillera pas avant la nuit prochaine. Bien que Ginny ne pouvait apercevoir sa fille, elle avait vu le nuage d’étoiles dorées apparaître. Elle s’en approcha et se rendit compte que les poussières disparaissaient en touchant le sol. Elle en attrapa une, et instantanément, celle-ci se transforma en un morceau de tissus noir et vert. Elle n’en croyait pas ses yeux : le morceau de tissus qu’elle tenait dans la main était du même motif et de la même étoffe que le short que portait Stella le jour de sa mort…

Publicité
Publicité
12 février 2011

Les joies d'être fantôme.

Tout d’abord, Stella avait trouvé ça drôle. C’était la première fois qu’elle s’était réveillé depuis plus d’un mois, mais elle ne se doutait de rien. Elle semblait volait à trois centimètres du sol, pouvait rentrer dans des objets, et sa peau pâle avait adopté une teinte orangée. Ce n’est qu’après qu’elle avait compris. Elle se rappelait d’avoir ressenti de violentes brulures sur tout son corps. Même maintenant, elle ressentait une sensation brulante sur son bras droit. Elle décida de mouiller son bras douloureux dans de l’eau. Elle alla dans la salle de bains, elle fit couler l’eau, puis entendit un craquement, alors elle s’allongea dans la baignoire. Elle ouvrit les yeux avec stupeur lorsque sa mère rentra. Mais bizarrement, elle ne la gronda pas, elle éteigna juste le robinet de douche en dénigrant totalement la fillette allongée dans le fond de la baignoire. Et en sortant de la pièce, au lieu d’ordonner à sa fille d’aller se coucher, elle murmura « saleté de robinetterie », puis alla se recoucher. Alors la fillette suivit sa mère, jusqu’au salon où elle inspecta les environ. Elle trouver que cette grande pièce autrefois peu accueillante avait une nouvelle allure, plus chaleureuse. Son regard fantomatique fut attiré par une boite métallique posé sur la cheminée. Elle s’en approcha et lut l’inscription sur la boite. Il y était gravé « Ici repose notre fille, Stella, qui repose en paix ». C’est là qu’elle comprit.

11 février 2011

Mais la vie ne s'arrète pas...

Pendant ce temps, Ginny reprenait son travail à la librairie. Quand Eva vit que sa collègue allait mieux, elle se mit à sourire. Elle était contente car apparemment, sa bonne volonté avait réussi à redonner un peu de joie dans le cœur d’une mère éplorée.

Ce soir-là, quand Ginny rentra chez elle, elle était épuisée. Quant à Caesar, il avait déjà écrit le premier chapitre de son nouveau roman. Alors, Ginny se mit à préparer le diner, mais elle ne quitta pas des yeux une seconde, la casserole de riz cantonais qui cuisait sur la toute nouvelle gazinière. Elle ne voulait risquer un instant de mettre à nouveau le feu à la maison. Elle servit l’assiette de riz avec une fine tranche de veau, et sortit une bouteille de bon vin français qu’ils avaient ramené il y a cinq ans, de leur voyage en France. En repensant à sa petite fille de trois ans qui avait parue si fière de porter une bouteille si lourde, une vague de nostalgie envahit le cœur de Ginny. Voyant sa femme pâlir, Caesar lui lança sur un ton joyeux « Dis chérie, maintenant que l’on vit en Angleterre, il n’y a qu’une mer qui nous sépare de la France, on pourrait y retourner, hein. », mais Ginny qui se mit à sourire ne put s’empêcher de déclarer à son mari qu’elle n’aurait pas la force d’y retourner : de trop mauvais souvenirs ressurgiraient brutalement. C’est donc avec tristesse que le repas se termina. Caesar mit les verres et les assiettes au lave-vaisselle tout neuf. Ginny, elle, alla se coucher et s’endormit instantanément. Une fois sa femme endormit, Caesar alla jeter un coup d’œil à la chambre de sa fille qui n’avait pas bougé d’un poil depuis un mois et demi. En fait, depuis la mort de Stella, seule une fine pellicule de poussière avait recouvert une grande partie des meubles. Il s’assit sur le rebord du lit, prit l’ours en peluche baptisé Lilly, qui était resté sur l’oreiller, entre ses mains. Il serra l’ours contre son cœur est versa de grosses et chaudes larmes. Il resta ainsi pendant plusieurs minutes, puis reposa l’ours et alla se coucher. Ce qu’il n’avait pas vu, c’est que derrière la porte de la chambre se mouvait une étrange silhouette aux reflets orangés.

11 février 2011

La reconstruction

Peu après le décès de leur fille, Ginny et Caesar entreprirent la construction de leur cabane. Cela leur donnait un but, car les jours qui suivirent la mort de Stella, ils étaient au bord de la dépression nerveuse. C’est donc difficilement qu’ils se mirent à reconstruire la pièce à vivre. Bien que l’incendie est ravagé tout les meubles, la charpente en fer était toujours présente, ce qui les aida beaucoup. A vrai dire, ils avaient beau n’être plus très riches, l’assurance prise de pitié leur accorda une somme coquette pour la reconstruction. Au village, Eva Drudge, la collègue de Ginny fit une collecte qu’elle rapporta à son amie. Ce n’était pas grand-chose, mais rien que le fait que tout le village les soutenaient réconforter les parents de Stella. Les voisins proches étaient même venus aider les malheureux à reconstruire la maison. Peu à peu, un immense élan de solidarité s’était formé autour des Ferguson.

Ce n’est qu’un mois plus tard que la maison fut reconstruite. D’ailleurs, Ginny et Caesar avait pris soin de mieux isoler leur maison pour éviter un futur accident. Les vieux murs de bois avaient été remplacés par de solides murs de briques brunes, quant au toit de tôle, il avait été troqué pour de fines tuiles en ardoises. Avec l’argent restant, les Ferguson purent se racheter des meubles pour remplacer les autres qui se retrouvèrent à la casse. Ainsi, quand vous rentriez chez les Ferguson, vous arriviez dans une pièce chaleureuse avec une décoration telle celle d’un chalet, avec une petite cuisine et une grande cheminée de bois et de pierres. La seule trace de Stella était son urne funéraire posée sur le manteau en bois blond de la cheminée. Cela était encore difficile à surmonter, mais Caesar et Ginny s’en sortait. Vint alors une idée dans la tête de Caesar. L’histoire de Stella avait émue tout le village, peut-être émouvra-t-elle le pays tout entier. Il se décida d’écrire cette fameuse histoire.

10 février 2011

L'incendie

Par un beau soir de mars, alors que les beaux jours commençaient à faire leurs apparitions, une terrible nouvelle arriva. Le nouveau livre de Caesar qui venait de sortir avait fait un bide. Ils ne pouvaient donc pas compter sur cette source de revenus, cela déprima Ginny qui donnait tout ce qu’elle pouvait dans le bon fonctionnement de la librairie. Pour se réconforter, Ginny se mit à préparer le plat préféré de toute la famille : des macaronis au fromage. Elle mit à cuire les pattes et s’assis sur le canapé ou sa fille se reposait. Elle regardait paisiblement la fillette qui semblait calme et rêveuse. Soudain, un bruit sourd retentit, c’était la gazinière qui vrombissait et qui explosa soudainement. Elle envoya aux quatre coins de la pièce à vivre, des morceaux de métal fumants. Et ce qui devait arriver arriva. L’un des morceaux tomba sur le tapis qui s’enflamma instantanément. Paniquée Ginny courut chercher son mari dans son bureau à l’étage. Lorsqu’ils descendirent, Stella n’était toujours pas réveillée, mais elle était entourée de flammes ardentes. Déjà le parquet et les murs commençaient à noircir. Caesar appela les pompiers, et ceux-ci arrivèrent rapidement. Malheureusement, le canapé commença à bruler et des flammes se mirent à lécher le bras droit de la fillette qui ne sembla pas s’éveiller. Lorsque les pompiers arrivèrent, ils virent tout de suite la cabane de bois qui fumait de partout. Ils défoncèrent la porte et se retrouvèrent encercler par les flammes. Alors, c’est à ce moment là que Stella ouvrit les yeux. Elle se mit à tousser, et vit les brulures sur son bras. C’est alors qu’elle aperçut au-dessus d’elle, le plafond de bois en feu. Tout à coup, une poutre se décrocha et tomba droit sur le canapé. Stella fut assommée sur le coup. Elle ne parvenait plus à bouger et déjà tout autour d’elle, des morceaux de bois fumants tombèrent. Bientôt, la pièce à vivre du cabanon n’était plus qu’un tas de décombres fumants. Sortis de la maison avec Ginny et Caesar les pompiers se réjouirent d’avoir sauvé des vies. Mais quand Ginny fondit en larmes, ils comprirent qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la maison. Tout le monde était sain et sauf, tout le monde sauf la malheureuse Stella, morte brulée…

Publicité
Publicité
10 février 2011

Prologue

Stella Ferguson venait d’emménager avec ses parents dans une petite province perdue au beau milieu de l’Angleterre. Elle vivait dans une petite maisonnette de bois qui ressemblait plus à une cabane qu’à une maison. Autrefois, sa mère, Ginny, était une éminente femme d’affaire, quand elle apprit alors sa grossesse. Bien qu’elle abordait déjà la quarantaine, elle n’avait pas encore d’enfant et elle ne s’attendait pas à en avoir. Sur le point d’avorter, elle y renonça car son mari, vieillissant lui aussi voulait réellement un enfant. A la naissance de Stella, Ginny reprit aussitôt le travail, laissant le nouveau né au soin de son père. Mais plus tard, voyant que l’entreprise était au bord de la faillite, elle décida de tout plaquer. Elle quitta son Amérique natale avec son mari et sa fille de huit ans pour débarquer en Angleterre. Bien qu’elle avait assez d’argent, elle en dépensa beaucoup dans le mobilier du minuscule cabanon. Les Ferguson se trouvèrent alors ruinés. Alors, le père de Stella, Caesar se lança dans l’écriture. Mais ce n’était pas suffisant, donc Ginny prit un petit emploi à mi-temps à la librairie du village. Ainsi, la famille Ferguson parvenait à subsister.

10 février 2011

Ghost

Publicité
Publicité
Les Sims de Matpeng
Publicité
Les Sims de Matpeng
Archives
Publicité